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DROIT ET JUSTICE

La justice est la liberté en action Joseph Joubert.

CRÉDIT AGRICOLE FINANCE LES MARCHANDS DES ARMES


Sous la présidence de Monsieur Dominique Lefebvre et sous la direction de Monsieur Philippe Brassac, le Crédit Agricole a trahi sa charte éthique.
Preuve : par le passé, le Crédit Agricole n’avait jamais financé le milieu des armes.
Or,  selon l’AGEFI quotidien du 29 avril 2015 à 14 h CACIB du groupe Crédit agricole confirme fièrement être le coordinateur principal du financement de la vente des rafales par la France à l’Egypte.
Puis en octobre 2019, le Crédit Agricole devenait le coordinateur associé du financement de Dassault Systèmes. 
Qu’y a-t-il alors d’étonnant qu’en février 2020, que le Crédit Agricole Assurances renouvelle et même étende son partenariat avec Dassault Systèmes dans le quartier d’affaires de Velizy Villacoublay . 

L’étonnant est ailleurs. Le groupe Crédit Agricole revendique à cor et à cri, depuis de nombreuses années d’être une banque mutualiste qui en respecte les principes humanistes. On sait du mutualisme pourtant, qu’il place l’homme et la vie paisible des sociétés humaines au centre de ses actions et de ses financements. 
Ces principes que le Crédit Agricole érige en porte étendard de sa politique ne les piétine-t-il pas dans sa vraie pratique de banque ?

Hélas oui, délibérément, le Crédit Agricole a choisi de tourner le dos à ses actionnaires et à ses sociétaires.
Qui d’entre ses actionnaires et sociétaires imaginent que leur banque fait ménage avec des marchands d’armes tels que Dassault?
Même si la banque se cache derrière une cascade de société pour que les dirigeants échappent à leurs responsabilités, ce financement de marchands d’armes détonne dans l’activité financière du groupe Crédit Agricole.
Comment alors comprendre, qu’avec de telles valeurs éthiques si nobles, le Crédit Agricole ait délibérément choisi de tourner le dos à ses actionnaires et à ses sociétaires qui ignorent tout des véritables orientations politiques de leur banque ?
Pour comprendre ce mariage, entre le Crédit Agricole et Dassault qui se conclut en sacrifiant un salarié Henri Poisson, il faut remonter aux années 2008.

L’histoire de cette liaison dangereuse est longue à raconter. Mais en bref, pendant 
ces années Dassault et Nicolas Celier, fils du  Baron Pierre Célier fondateur   de la Financière de Wendel et Marc-Eric Gervais sont membres d’une société dont la raison sociale est ICES. Thierry Dassault  et Nicolas Célier rejoignent ICES
en début 2008. Ils font partie du Conseil d’administration. 
Cette société travaille sur la compression des fichiers en se basant sur des brevets qui théoriquement appartiennent à ICES. En vrai, les  brevets ne seront apportés à la société ICES que tardivement.

Monsieur Henri Poisson qui représente un collectif d’actionnaires floués, découvre la supercherie. C’est à partir de ce moment que les brevets seront intégralement rapatriés. 
Tous, comme un seul homme soutiennent Gervais qui envoie deux télécopies à l’adresse centrale de la banque  où Henri Poisson travaille depuis trente un ans.
Quand en 2003, Thierry Dassault crée sa société KEYNETICS devenue OPEN TRUST, puis NDNOMIC, l’activité  de cette société est naissante.
Cette société a vocation d’offrir aux sociétés françaises une protection de leurs données informatiques et numériques sans être tributaires principalement des Américains.
C’est entre 2012 et fin 2015 que la société prend ses marques et de développe.
En effet, à cette période, Open Trust développe pour la première fois la signature électronique auprès du groupe Crédit Agricole, qui devient la première entreprise et la première banque française à développer cette technologie. Les liens en deviennent forts entre Thierry Dassault et  Philippe BRASSAC qui n’est autre que le Secrétaire Général de la Fédération Nationale  du Crédit Agricole qui est en charge de la stratégie du groupe et plus particulièrement de l’innovation. 
Mais la seule ombre dans ce tableau est la présence gênante d’Henri POISSON au Crédit Agricole avec qui se traite cette si importante affaire.
Ce que craint le plus Dassault est l’action au pénal d’Henri Poisson au tribunal correctionnel de Paris contre lui et ses présumés complices : Célier et Gervais. Plus que tout, pour Dassault, Henri Poisson est véritablement un grand danger. 
Pour ne pas prendre de risques, Henri Poisson, tel le bouc émissaire,  sera donc sauvagement chassé de la banque avec une manipulation absolument machiavélique visant à le détruire.

 Le management à l’ancienne  a fait le reste jusqu’au harcèlement en réseaux. Au Crédit Agricole, une telle pratique refuse toute discussion et toute médiation avec le petit personnel. En cas de conflit, la règle qui prévaut est celle édictée par la politique du pot de fer contre le pot de terre que cette banque pratique depuis toujours.
Cela se remarque dans plusieurs cas comme celui de l’affaire C.B., une des  victimes, qui se bat contre les caisses régionales du Crédit Agricole, en l’occurrence, celle d’Ille et Vilaine qui n’hésitent pas à faire passer des crédits sur des comptes inactifs dans leurs livres sans bien évidemment, l’accord du titulaire du compte. 
Du bon sens près de chez nous, le Crédit Agricole a définitivement pris le mauvais sens. 

Docteur Dominique KOUNKOU 

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